Épisode 31 : 999, portail intergalactique et roue libre assumée

J’ouvre les yeux, réveillée par le ronronnement du ventilateur. Fidèle gardien de mes nuits d’été, il a brassé l’air sans relâche, comme pour maintenir la chambre en mouvement.

Le décor, lui, est familier : les rideaux qui dansent, la mer au loin, le rocher qui se dresse, immuable. Normalement, c’est le museau de Georges qui complète ce tableau, son œil rond posé sur moi comme un point d’interrogation au petit matin.

Mais ce matin… non.

À la place de mon chien, un corps. Grand. Musclé. Étendu de tout son long. Et derrière ce torse, le museau de Georges qui se lève. Lui aussi a été câliné, enlacé toute la nuit. Coincé dans cette équation improbable, il me regarde droit dans les yeux, l’air de dire :

— Tu te fous de moi ? Vraiment ?

Mais son œil finit par céder, résigné :

— Bon… ça ira pour cette fois.

Et dire qu’avant d’y aller, j’ai hésité.

J’ai pesé le pour et le contre, refait trois fois le scénario dans ma tête, et finalement, j’ai suivi les foutus conseils de mes amis :

— Allez profite, la série reprend !

Voilà leur seule réjouissance. Personne ne s’inquiète que j’ouvre mon cœur, qu’il se remplisse, qu’il déborde… et qu’il risque encore d’être brisé. Non, l’important, c’est que la saga continue.

Alors me voilà, en roue libre 999. Parce que si je laisse parler mon cerveau, je fais un AVC. Alors je coupe le mental, et je laisse mon cœur décider.

Me voilà de retour à l'adolescence, 15 ans d'âge mental.

Version pleine lune et portail intergalactique.

Oui, il est de retour. Encore.

Et oui, j’ai craqué.

J’ai laissé la vie m’offrir cette douceur inattendue : un mélange de chaleur partagée, de tendresse simple, d’instants suspendus.

Mieux vaut des regrets que des remords… alors j’ai débranché mon petit cerveau et j’ai avancé en confiance.

Et qu’est-ce que ça fait du bien de baisser les armes, de temps en temps !

Une marche dans la nature.

Un bain de mer au crépuscule.

Un repas improvisé qui se transforme en dîner sous la pluie.

Et puis enfin… cette évidence tranquille : deux êtres qui s’abandonnent à la nuit, juste là, l’un contre l’autre.

Alors voilà.

Aujourd’hui, 9-9-9, je dépose mes peurs et surtout mon coeur à l’univers.

J’abandonne mes résistances, mes jugements, mon besoin de tout contrôler et de tout rendre parfait.

Je choisis de marcher avec mon cœur grand ouvert, dans la confiance, dans la tendresse, dans l’amour.

Je ne crains plus d’être blessée, car je sais que tout ce qui vient est là pour m’ouvrir davantage à la vie.

J’avance en roue libre, guidée par l’univers.

Je sens que cette fois, ce ne sera plus comme avant. Que peu importe l’issue, je vivrai l’aventure autrement. Parce qu’aimer, vraiment aimer, c’est ce qui me rend vivante.

Et si tu veux vraiment savoir qui est revenu cette fois… je te laisse faire travailler ton intuition (ou tes talents de statisticienne amoureuse 📊). Lance les paris, vote pour « le meilleur candidat » ou « la pire option » — tout est permis !

D’ailleurs, tu te souviens ? Dans un épisode précédent, j’ai déjà calé la date de mon mariage : le 22 juin 2026. Oui, oui, la date est fixée… même si le mari, lui, reste encore en casting.

Parce qu’ici, on ne doute pas : on manifeste ✨.

Alors voilà : je me mets officiellement en mode compte à rebours.

Et je trouve ça fascinant de voir comment, depuis le jour où j’ai lancé cette demande, la vie s’amuse à m’envoyer des rebondissements, des retours, des ex (parfois pires, parfois meilleurs), et tout un scénario que je n’aurais jamais pu inventer.

Mon intuition me dit qu’il y aura encore bien des surprises.

Mais une chose est sûre : cette saison de Fuck Love s’arrêtera le 22 juin 2026, date présumée de mon mariage (avec qui ? suspens... même Georges est dans startings blocks )

Jusque-là, je te promets de partager chaque rebondissement, comme un feuilleton intime où toi aussi, tu peux jouer aux devinettes et suivre l’évolution d’une manifestation en direct.

Alors… prête à voir jusqu’où l’univers va m’emmener ?