Chapitre 30 : Option végétarienne

Franchement, je me retrouve toujours dans des plans foireux… mais qui finissent bien.

Exemple du jour : je pars tranquille me balader en ville, avec en tête l’idée simple de trouver une option végé. Classique. Mais évidemment, je finis coincée dans un groupe de touristes, version “suivez le drapeau”.

Bon, bah moi je suis. Et tant qu’à faire, j’enregistre deux-trois infos gratuites. Tip de radine assumée : quand t’es fauchée, fais semblant d’être dans le groupe. Ça marche 200%.

Et là, par hasard (le hasard n’existe pas, mais bref), je tombe sur la grande place, face à Street Soul.

Végan, coloré, une pépite.

Autant vous dire que je me sens obligée de faire de la pub gratuite parce que… wahou.

Alors oui, je sais, ça fait très “meuf mystique”, mais je le dis : quand tu entres dans un resto végan, les énergies ne sont pas les mêmes. Rien à voir avec un endroit où l’ombre des animaux plane encore.

Depuis petite, j’ai souvent senti ces charges lourdes, comme des morceaux d’information coincés dans la matière… des âmes qui ne savent pas qu’elles sont parties. Oui, voilà, c’est le moment où vous vous dites : elle a encore basculé. Mais c’est pas grave, j’assume.

Bref, revenons à Street Soul. Ici, je ressens une paix intérieure dingue.

Je regarde la carte sans cette compulsion de “me remplir” mais avec l’envie de goûter, de déguster, de vibrer. Pas un repas-compensation, mais un moment d’alignement avec mon corps.

Je suis fière. Fière de ne pas manger de viande. Fière de savoir que chaque année, juste en étant végétarienne, je sauve plus de 550 animaux PAR AN.

Et surtout fière de ne pas fermer les yeux après avoir croisé ce camion de vaches l’autre jour, qui m’a brisé le cœur.

La vérité ? La vie, c’est ça.

Des petites joies, des surprises imprévues, un cœur léger, des plats colorés, des moments où tu vibres juste parce que tu respectes ce que tu es.

Et tu sais quoi ? C’est pas de l’amour compliqué, tordu, toxique, dramatique…

C’est juste de la vie.