Depuis toujours, il est là.
Ce vide.
On le sent avant même de savoir mettre un mot dessus.
Enfant, on croit que c’est la faim. Adolescent, on pense que c’est l’amour. Adulte, on croit que c’est un manque de réussite, de sexe, d’argent ou de reconnaissance.
On passe nos vies à courir pour le remplir.
On mange. On achète. On accumule. On s’enchaîne à des relations. On s’invente des urgences. On se gave de sucre, de corps, d’écrans, d’objets.
Et ça ne dure jamais.