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georges

Il y a un amour qui dépasse tout.

Un amour qui n’a pas besoin de mots, qui se passe de contrats, qui n’exige rien sinon d’être vécu. C’est l’amour que l’on porte à nos animaux.


Avec eux, on aime dans la vérité la plus nue : on aime en sachant que l’on perdra. On aime en sachant qu’un jour, ils s’en iront. Et pourtant, on aime d’une manière inconditionnelle, totale, sans filet.



Georges je t’ai vu naître.


Treize ans et demi d’amour, de rires, de regards, de silences partagés. Treize ans et demi à apprendre que la loyauté ne se dit pas, elle se vit.


Aujourd’hui, il a ses hauts et ses bas. Des nuits agitées, des réveils difficiles, des moments où son regard se perd comme s’il était déjà ailleurs. Parfois, je crois que c’est le moment… et deux heures après, il revient, plein d’énergie, comme si de rien n’était. Alors je tiens, je continue, je l’accompagne. Mais mon cœur, lui, se fissure. Car aimer, c’est aussi apprendre à accepter.


Accepter qu’un jour, celui qui partage chaque seconde de ta vie ne se réveillera pas.

Accepter que cet être qui incarne la joie pure et la fidélité absolue s’éteindra, et que ton monde ne sera plus jamais le même.

Accepter que l’amour véritable est fait pour être vécu, pas possédé.


Et c’est ça, la plus grande leçon de Georges : aimer sans contrôler, aimer sans retenir, aimer jusqu’au bout, sans conditions.


Ce n’est pas facile. Non, ce n’est pas facile de porter chaque jour un chien de 35 kilos, de se lever la nuit, de sentir son cœur s’emballer au moindre signe d’alerte. Parfois, je me dis que je partirai avant lui, que ce chagrin m’aura tuée. Et pourtant, chaque matin, quand je le vois à mes côtés, je remercie la vie.


Si j’avais un seul vœu, ce serait qu’il reste avec moi pour toujours. Mais la vérité, c’est que les animaux ne nous appartiennent pas. Ce sont des anges envoyés sur Terre pour nous apprendre ce qu’est l’amour véritable.


Alors aujourd’hui, je veux dire merci. Merci pour chaque instant partagé, pour chaque transformation qu’il a provoquée en moi, pour chaque lumière qu’il a fait naître dans mon cœur.


Je t’aime, Georges. Plus que tout.



Et même quand tu ne seras plus là, tu seras en moi, pour toujours.


ree

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