Depuis toujours, il est là.
Ce vide.
On le sent avant même de savoir mettre un mot dessus.
Enfant, on croit que c’est la faim. Adolescent, on pense que c’est l’amour. Adulte, on croit que c’est un manque de réussite, de sexe, d’argent ou de reconnaissance.
On passe nos vies à courir pour le remplir.
On mange. On achète. On accumule. On s’enchaîne à des relations. On s’invente des urgences. On se gave de sucre, de corps, d’écrans, d’objets.
Et ça ne dure jamais.
Parce qu’on ne le dit pas assez, mais faire l’amour, ce n’est pas anodin. C’est un acte énergétique.Un échange d’âmes.Une fusion de mémoires, de corps subtils, de vibrations.
Et moi, j’ai choisi un amour qui respecte la Terre.
Un amour qui sache approcher un cheval sans le brusquer.
Un amour qui tienne la main d’un enfant et lui dise :
« T’as raison d’y croire. »