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CHAPITRE 1 : LE VOEU

Aujourd’hui, je me fais une promesse.

Pas une petite promesse en l’air. Une vraie. Une promesse d’âme à âme.

Je m’engage envers moi-même à écrire une nouvelle histoire.

À m’assurer que la fin de mon livre ne sera pas celle en laquelle j’ai toujours cru.


Parce que oui… pendant longtemps, j’ai tourné en boucle dans les mêmes schémas. Encore et encore.

À croire que l’amour devait forcément faire mal, qu’il fallait mériter, réparer, comprendre, souffrir pour obtenir une petite parcelle de lumière.

Mais aujourd’hui, je le vois clairement : tout vient de l’intérieur.

C’est nous qui écrivons, qui créons, qui manifestons. Toujours.


Et en cette année 2025 — année de karma, de remontées, de purges et de révélations — ma vie ressemble à une montagne russe sans fin.

Tout bouge à une vitesse folle. Les synchronicités s’enchaînent comme des dominos célestes. Et comme d’habitude, dès que quelque chose semble s’ouvrir, je panique. Immédiatement. Instinctivement.


Je viens de comprendre pourquoi.

C’est comme s’il y avait une voix en moi, une petite partie tapie dans l’ombre, qui avait peur… peur du bonheur.

Surtout dans le domaine sentimental.

Comme si mon enfant intérieur murmurait : « Attention… si tu ouvres ton cœur, tu vas souffrir. »


Alors, chaque fois que j’approchais une vraie ouverture, mon âme — super héroïne hyper réactive — manifestait des blocages, des obstacles, des situations improbables pour me faire reculer.

Un mécanisme parfaitement rodé.

Résultat : je me suis barrée avant d’aller au bout. Ou j’ai attiré des histoires pourries qui validaient mes peurs en beauté.


Mais aujourd’hui, tout est différent.

Parce qu’aujourd’hui, j’ai décidé de reprendre les rênes.

Ce ne sont plus mes blessures ni mes peurs qui vont écrire mon scénario.

C’est moi.


Quand j’étais petite, je croyais aux contes de fées. Comme beaucoup d’entre nous.

Et puis un jour, on nous a dit que ce n’était pas vrai.

Que la vie, c’était dur. Que les contes, c’était pour les enfants.

Blablabla.


Eh bien moi, je dis non. Je choisis d’y croire.

Parce que je l’ai déjà expérimenté dans tous les autres domaines de ma vie.

On m’a dit que c’était difficile de réaliser ses rêves… et pourtant je l’ai fait.

On m’a dit qu’il fallait se battre… alors que j’ai appris à avoir foi.

Et la vie a répondu. Chaque fois.

Des miracles, de la guidance, de la magie, chaque jour.


Alors pourquoi l’amour ferait exception ?

Je le sens au plus profond de moi : le conte existe déjà quelque part.

Cette histoire que j’ai toujours rêvé d’écrire… elle m’attend.

Et cette fois, je ne fuis pas.


Je décide que cette fois, c’est moi qui tiens la plume.

Je décide que la fin changera.


Et dans cette fin, je nous vois.

Toi et moi.

Pour toujours.



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