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CHApitre 14 : j'IRAI PISSER DANS L'EAU, ET GEORGES AUSSI.

Bon. On a parlé d’amour, d’ex, de fuites, de retours…

Maintenant, parlons d’un amour plus constant, plus poilu, plus fidèle :


Celui qu’on a pour nos animaux.


Parce qu’une série qui parle d’amour ne peut pas parler que des hommes.

Et qu’il y a des jours où je préfère encore un chien libre dans les vagues qu’un humain propre dans son 4x4 de bobos.( Dixit la fille qui vient de. s'en acheter un.)


Voici donc mon petit coup de gueule du jour,

à tous ceux qui font la loi… et à ceux qui pensent qu’ils sont là pour la faire respecter.


Vous savez, vous, les Roberts aigris sur la plage, (désolé Robert) à râler dès qu’un animal ose poser une patte sur votre sable.


“C’est interdit.”

“Oh non, les chiens dans l’eau, c’est interdit, c’est écrit sur la pancarte…”


Oui, oui. On sait.

Et c’est justement pour ça qu'on continuera de le faire quand même.


Voilà, ce texte est pour vous.


Avant de parler des animaux, regarde-toi.

Je ne compte plus les fois où j’entends les mêmes réflexions, où que j’aille.


Le chien ? Il est sale.

Le pigeon ? Il chie partout.

Les chats errants, ça pullule.

Les rats, faut les détruire.

Et les poules ? Elles dégueulassent tout.

Toujours les mêmes mots. Toujours le même mépris pour le vivant.


Mais est-ce que vous vous êtes regardés, vous ?


Toi qui roules tranquille dans ta voiture, tu sais combien tu pollues par an ?

1,7 tonne de CO₂. Rien que ça.


Et ton petit aller-retour en avion pour aller “respirer” un week-end ? 1 tonne de CO₂ en plus.

Tu manges de la viande ? Un seul hamburger au bœuf demande 2500 litres d’eau.


Ton téléphone, avec sa belle coque brillante ? Entre 80 et 100 kilos de matières extraites dans des mines à ciel ouvert.


Et on ne parle même pas de ta salle de bain : tes gels douches, tes shampoings, tes parfums qui partent dans l’eau que d’autres êtres vivants devront un jour respirer, boire, absorber.


Tu génères plus de 500 kg de déchets par an, dont plus de 100 kg de plastique.

Et après, tu veux qu’on vire les chiens des plages ?


Le chien, lui, il court dans les vagues, il joue, il vit.

La poule ? Elle chie, oui. Mais dans l’herbe. Et ça nourrit la terre.

Le rat ramasse ce que t’as laissé traîner.

Le pigeon, il recycle tes miettes.

Et la libellule ? Elle fait juste sa vie, légère, précise, pendant que toi tu balances du glyphosate.


Toi, humain, tu fabriques des toilettes qui déversent des litres d’eaux sales dans les mers.

Les stations d’épuration d’Ibiza, de Bali ou d’ailleurs ne filtrent plus rien.

Et c’est toi qui oses dire que les animaux sont sales ?


Eux, ils ne produisent ni plastique, ni béton, ni napalm.

Ils ne creusent pas la terre pour en extraire du lithium.

Ils ne déforestent pas des hectares pour planter du soja.

Ils ne portent pas de montre. Ils vivent au rythme du jour et de la nuit.

Ils meurent sans rien détruire.


Le seul être qui tue tout sur son passage, c’est l’être humain.

Alors avant de venir juger un chien qui fait pipi, une poule qui gratte la terre ou un chat qui miaule la nuit…

Commence par te regarder.


Regarde comment tu vis.

Ce que tu consommes.

Ce que tu détruis.


J'en ai marre de ces lois absurdes, de ces panneaux qui interdisent tout ce qui est vivant, vibrant, naturel.

Interdiction de promener ton chien ici.

Interdiction de faire ça.

Interdiction d’être en lien.


À partir de maintenant, je vais suivre une autre loi.

Pas la tienne. Pas celle du béton, de l’ordre, de l’asphalte, de la peur.


Mais la loi du cœur. La loi de la terre. La loi de la vie.


Je continuerai à aller là où je veux avec mon chien.

À laisser mes animaux vivre libres, dans les jardins, dans les bois, dans les prés.

J’irai pisser dans l’herbe si ça me chante.


Et si ça vous dérange, enfermez-nous.

Mais il y a mille choses plus urgentes à faire sur cette planète que d’interdire les animaux d’exister avec nous.


Le monde est en train de brûler.

Et vous êtes là, à interdire les chiens sur la plage ?

À vouloir aseptiser ce qui est encore vivant ?


Je ne veux plus obéir.


Pas à ces lois.

Je dis non.


Je dis non à toutes les règles qui ne respectent pas la vie.

Non à toutes ces tentatives de briser le lien.


Je choisis l’amour. L’équilibre. Le respect du vivant.

Comme seule et unique règle.


Et je ne demanderai plus la permission.


Alors si toi aussi tu sens que ça déborde,

que ça hurle à l’intérieur, si toi aussi t’en peux plus de faire semblant d’être “propre” pendant que tout crève autour…


rejoins-nous.


Parce qu’on n’a plus le temps.


La révolution commence ici.

Dans nos choix.

Dans nos pas.

Dans nos désobéissances.

Et dans l’amour furieux qu’on a pour le vivant.



Une loi encore absurde — et abominable — vient de passer.


Si ce n’est pas encore fait, je vous invite à signer la pétition qui a déjà récolté plus de 2 millions de signatures.



ree

P.S.

Je ne paierai pas mes impôts cette année. Ou alors je ferai un échéancier sur 450 mois.

Histoire de ne pas financer les jets privés, les piscines de ministères, les armes envoyées aux Pays qui massacrent des populations et tous leurs choix de merde. Pas cette fois. Plus avec mon argent.




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