Comprendre ta valeur pour devenir un être humain de valeur (avant même de chercher à tout manifester)

Avant de vouloir manifester une nouvelle vie, plus d’argent, une maison de rêve ou une liberté totale, il y a une étape essentielle que beaucoup de gens sautent : comprendre sa propre valeur. Pas ta valeur sur le papier, pas ce que tu as réussi ni ce que tu possèdes, mais ta valeur d’être humain, ce que tu es profondément, indépendamment de tout résultat visible.

Pour moi, le plus grand problème du monde aujourd’hui, c’est un problème de valeur personnelle. La plupart des êtres humains ne sont pas connectés à leur propre valeur, alors ils partent la chercher à l’extérieur.

On apprend très tôt à se définir par ce qu’on a, par ce qu’on fait, par nos performances et par la comparaison : être le meilleur, être le premier, gagner plus, avoir plus, montrer plus.

L’école, le système, la société nous ont conditionnés à fonctionner avec des notes, des classements, des étiquettes de réussite, des signes de statut social. On nous a appris à mesurer notre succès à travers la possession, le salaire, la maison, la voiture, le nombre de zéros sur un compte en banque, la capacité à montrer au monde qu’on a “réussi”.

Alors, naturellement, quand on ne connaît pas sa valeur intérieure, on va essayer de la compenser. On cherche à exister à travers le regard des autres, à se rassurer à travers des symboles extérieurs, à se sentir “au-dessus” de quelqu’un ou meilleur que les autres pour avoir l’impression d’avoir de la valeur.

Ce système pyramidal, basé sur la supériorité plutôt que sur la complémentarité, nourrit les conflits, la jalousie, la compétition, le besoin d’écraser, de dominer, de prouver. Et au fond, tout ça a la même racine : un manque de connexion à sa valeur personnelle.

Le plus paradoxal, c’est qu’on peut suivre ce chemin et “réussir”.

On peut réellement manifester tout ce qu’on veut. Quand on connaît les lois de la vie, qu’on sait comment créer sa réalité, on peut se lever le matin en se disant : “Je veux ça”, puis poser des actions et finir par l’obtenir.

Mais ce n’est pas parce qu’on obtient ce qu’on veut que cela va nous rendre heureux. Si la demande vient d’un vide intérieur, si nos objectifs sont dictés par un manque de valeur fondamentale, alors ce qu’on manifeste ne fait que combler temporairement ce vide… et il revient. On veut plus. Plus d’argent, plus de possessions, plus de reconnaissance. On remplit, mais ça ne suffit jamais.

C’est comme vivre avec un trou au centre de soi. Plus on réussit, plus on possède, plus on compense, et moins c’est satisfaisant. On finit par arriver à un certain âge, avec l’impression d’avoir accumulé plein de choses, mais d’avoir perdu l’essentiel. J’ai rencontré et accompagné des dirigeants, des personnes à succès, des millionnaires. Beaucoup sont au cœur de ce paradoxe :

“J’ai de l’abondance, j’ai dirigé des systèmes, j’ai co-construit ce monde… et j’ai pourtant la sensation d’être passée à côté de ma vie.”

Ce sont des personnes qui, après le succès, cherchent encore le sens, se sentent vides, parfois en burn-out, parfois profondément malheureuses malgré tout ce qu’elles possèdent.

C’est pour ça que je veux te parler de valeur avant de te parler de manifestation. Avant de créer une vie qui te ressemble vraiment, il faut savoir qui tu es et ce qui te ressemble vraiment. Pour moi, une des clés du succès, ce n’est pas le fait d’atteindre des objectifs matériels, mais le sentiment de bonheur profond, stable, aligné. Un bonheur qui ne dépend pas d’une compensation extérieure, mais d’un état intérieur.

Tous les “petits bonheurs” qu’on met en place pour combler le vide – succès, argent, voyages, trophées – sont magnifiques en surface, mais peuvent rester illusoires si l’intérieur n’est pas nourri. Tu peux faire 30 fois le tour du monde en te disant que tu es libre… si tu n’es pas connecté à toi-même, tu continueras à passer à côté de toi.

Ce que j’aimerais t’inviter à faire aujourd’hui, c’est un retour à la source : retrouver ta valeur d’être, pas ta valeur de faire.

Comprendre que ta valeur ne dépend pas de ce que tu crées dans la matière, ni de ce que tu montres aux autres, mais de ce que tu es depuis toujours. Ta présence, ta lumière, ce qui te rend unique, ce qui fait que les gens t’aiment.

On le voit très bien dans des exemples simples. Prends trente médecins avec exactement les mêmes compétences. On ne choisira pas tous le même. Tu vas te sentir plus en confiance avec l’un parce qu’il a un certain humour, une écoute particulière, une douceur, un côté carré, une approche plus naturelle.

Ce qui fait la différence, ce n’est pas seulement ce qu’il fait, c’est ce qu’il est, son énergie d’être humain. C’est pareil pour toi. Les personnes qui t’aiment, t’aiment pour ta manière d’être, ta présence, ton énergie, pas uniquement pour ce que tu accomplis.

Alors je te propose un vrai exercice de reconnexion.

Reviens d’abord à ton enfance.

Demande-toi : qu’est-ce qu’on disait de moi quand j’étais petit(e) ? Qu’est-ce qui ressortait le plus souvent ? Ma sensibilité, ma créativité, ma joie, ma douceur, mon tempérament, mon besoin de justice, ma façon de rassembler, de faire rire, d’apaiser ?

Qu’est-ce qui me rendait déjà unique à cet âge-là ?

Ensuite, si tu le peux, interroge cinq personnes proches de toi : ta famille, des amis intimes, des personnes qui te connaissent vraiment.

Pose-leur cette question toute simple : “Qu’est-ce qui me rend unique ? Qu’est-ce que tu aimes chez moi, dans ma façon d’être ?” Et prends le temps d’accueillir ce qui revient.

Tu verras apparaître des traits qui te suivent depuis toujours, une couleur qui est la tienne.

Observe aussi ta manière d’être au quotidien : ta façon de sourire, de prendre les autres dans tes bras, d’écouter, d’encourager, de rayonner le matin, même ton sale caractère parfois, ta franchise, ta douceur, ton humour.

Tous ces détails font partie de ta valeur d’être. Ils sont la preuve que tu es unique, et que ta valeur n’est pas dans ce que tu fais, mais dans ce que les gens ressentent quand ils sont à côté de toi.

Et c’est à partir de cette valeur-là que tu devrais manifester. Quand on parle de manifestation, beaucoup de gens demandent des formes : “Je veux un million d’euros”, “Je veux cette maison précise”.

Le problème, c’est que ces demandes sont vides si elles ne sont pas reliées à une intention profonde. L’inconscient, la vie, l’énergie ne parlent pas le langage des chiffres mais celui des états intérieurs.

Derrière un million d’euros, il y a peut-être une envie de liberté, de contribution, d’impact, de sécurité. Derrière une belle maison, il y a peut-être un besoin de cocon, de famille, de stabilité, de chaleur.

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Ce qu’on devrait demander, ce n’est pas la forme, mais l’essence derrière la forme.

Au lieu de dire “Je veux un million d’euros”, tu pourrais dire par exemple : “Je veux être libre financièrement pour créer des projets qui nourrissent le monde” ou “Je veux pouvoir contribuer à nourrir des enfants, réduire la famine, soutenir des causes qui me tiennent à cœur.” Au lieu de “Je veux une grande maison”, tu pourrais formuler : “Je veux me sentir en sécurité dans un cocon chaleureux, entouré(e) des personnes que j’aime.”

Là, tu es déjà en train de parler le langage de ton être profond. Le message passe mieux, parce qu’il est aligné avec ce que tu ressens vraiment à l’intérieur.

C’est aussi pour cela que le travail de base, avant tout processus de manifestation, c’est de venir combler ce vide intérieur, non pas avec des objets ou des réussites, mais avec cette sensation de complétude.

C’est exactement le cœur de mon programme “30 jours pour combler le vide” : t’accompagner à revenir dans cet espace intérieur, à y retrouver un sentiment de complétude, pour ensuite manifester des choses qui ont du sens, alignées avec qui tu es vraiment.

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Un être humain conscient de sa valeur ne vit plus dans la comparaison ni dans la peur d’être remplacé. Si tu es consciente de ta valeur de femme, par exemple, de ce qui te rend unique, de ta beauté intérieure et de tes atouts, tu n’auras plus besoin d’être jalouse des autres femmes. Tu ne vivras plus dans la peur de ne pas être assez ou d’être “moins que”.

Tu sauras que tu n’es comparable à personne, et que les autres ne sont pas comparables à toi non plus. Chacun a sa valeur propre, son rôle, sa couleur.

Quand on se sent bien avec soi, qu’on n’a plus besoin de prouver, quelque chose de très beau se passe : on déborde.

On déborde de joie, de paix, de confiance, de bien-être, et naturellement, on a envie de partager. On n’est plus dans la compétition mais dans la contribution. On n’a pas besoin de rabaisser l’autre pour se sentir exister.

On n’a plus à montrer par la possession qu’on a de la valeur. On sait qu’on en a, tout simplement.

Le travail à faire, si tu veux vraiment manifester une vie qui te ressemble, ce n’est pas d’abord de demander des formes, c’est de reconnecter avec ta valeur personnelle.

De revenir en arrière, de regarder qui tu es, ce qui te rend unique, ce que les autres perçoivent de toi depuis toujours. D’interroger ceux qui t’aiment vraiment et d’intégrer que ta valeur ne réside pas dans ce que tu fais, ni dans ce que tu apportes, mais dans ce que tu es.

Alors prends un moment, un vrai moment, pour te poser avec toi-même. Écris ce qui te rend unique, ce que tu aimais faire enfant, ce que tu sais de toi lorsque tu es vraiment toi, sans masque.

Demande autour de toi ce que les autres voient de précieux en toi. Laisse ces réponses te traverser.

Commence à intégrer profondément que ta valeur d’être humain, c’est ça.

Ce qu’on ressent quand on est à côté de toi, cette lumière qui se dégage de toi, même quand tu ne fais “rien d’extraordinaire” en apparence.

Qu’est-ce qui te rend si unique ? Il y a autant de valeurs que d’êtres humains sur cette Terre, autant de dons, de couleurs, d’énergies différentes.

Et c’est justement ça qui rend ce monde si riche et si beau.

Je te souhaite de prendre soin de ta valeur, de l’honorer, et de la laisser guider ce que tu choisiras de manifester par la suite.

Avec amour,

Steph

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