CHAPITRE 25 : Ma mère, mon karma et le cochon de lait
- Stéphanie Dordain

- 25 août
- 3 min de lecture
Alors que j’avais décidé de passer mes deux mois d’été au Portugal, près de ma famille (côté maman), je crois que je viens de vivre les deux mois les plus difficiles de ces dernières années.
Deux mois très difficiles.
Vous connaissez la loi du « plus plus – moins moins » ?
Si vous voulez en savoir plus → lire mon article sur l’abondance.
Un problème n’arrive jamais seul, mais parfois on a carrément l’impression que l’univers se met en mode comédie noire : circonstances, environnement, karma, tout vient en même temps pour t’appuyer sur les nerfs.
Ces deux mois, j’ai alterné entre stress, peur, chien malade, conflits familiaux et intérieurs, voiture morte, disparition de mes animaux, problèmes techniques.
Et comme si ça ne suffisait pas, l’ex toxique qui devient vraiment lourd pour absolument te voir, jusqu’à être obligée de le bloquer. Et l’autre, celui que t'aime encore, qui ne sort pas de ta tête, … mais qui est à des milliers de kilomètres...
Bref, la totale. Un bingo du malheur.
Et le pire, c’est que sur le papier, tout était fait pour être parfait : mes amis dans le sud, les programmes Gardiens de la Terre, ma fille, mon chien, le Portugal, la famille, les potes. Mais dans l’absolu, rien ne s’est passé comme prévu.
Je dirais que tout a commencé le jour où j’ai décidé de partir avec ma mère. Mauvaise idée. Ma mère, c’est un peu le reflet de tout ce que j’ai vécu, de toutes les blessures, de tous les schémas.
Je croyais avoir réglé ça, l’avoir enterré. Spoiler : non.
Revenir dans l’environnement familial, c’est comme rouvrir une vieille boîte de Pandore. Tout remonte : les blessures, les loyautés, les croyances. Et là, bienvenue dans ce qu’on appelle la dissonance cognitive.
La dissonance cognitive, c’est quand tu vis des choses qui ne sont pas alignées avec tes valeurs profondes. Et ça pique.
Exemple concret : tes valeurs, c’est l’amour, les animaux, la nature, la bienveillance. Et ton environnement, c’est le repas du dimanche avec un cochon de lait rôti et boudin sur la table.
Ajoute à ça des vétérinaires incompétents quand ton chien est malade, de chats et animaux agonisants à sauver sur la route, un rythme de vie qui n’a rien à voir avec le tien, des conversations familiales qui te tirent vers le bas, des ex qui réveillent toutes tes failles au pire moment.
Résultat : je me suis retrouvée aspirée dans un tourbillon qui n’était pas ma vie.
Il y a une phrase que j’adore :
« On ne peut pas juger une fleur si elle ne pousse pas. Ce n’est pas la fleur le problème, c’est la terre, l’eau, la lumière. »
Bah voilà. Moi au Portugal, j’étais une fleur plantée dans du béton. Zéro soleil, zéro eau, entourée de mauvaises herbes. Pas étonnant que j’ai commencé à faner.

Le summum, c’est quand je suis repassée devant l’église évangéliste où j’allais chanter petite avec ma grand-mère. Ok, ça m’a donné le goût de la musique et de la voix. Merci.
Mais en vrai ? C’était surtout un formatage à coups de « crois, prie Jésus dieu de l'amour et de la vie (tout en acceptant de massacrer des petits cochons et des agneaux pour le célébrer le dimanche ) et tais-toi ».
( Dissonance +++ )
Et quand j’ai vu qu’il y a aujourd’hui des lives Facebook du pasteur, j’ai explosé de rire.
Franchement, ce mec a une meilleure carrière de Youtubeur que moi.
La vérité, c’est qu’on ne peut pas être heureux si on vit en désaccord intérieur. Si ton environnement, tes relations ou tes choix sont en conflit avec tes valeurs profondes, tu te sens vide, triste, désorienté.
La clé, c’est l’intégrité.
Faire correspondre ton intérieur avec ton extérieur. Vivre ce que tu crois. Être aligné, point.
Sinon, la loi du « plus plus – moins moins » s’active : tu ne vas pas bien, donc tu manifestes encore moins bien, et tu plonges.
Alors petite fleur (toi, moi, nous tous) : la vraie question n’est pas « est-ce que je suis assez fort·e ? », mais « est-ce que mon environnement correspond à qui je suis vraiment ? »
Si la réponse est non, change le pot, pas la fleur.
Il me reste une semaine ici. Une semaine pour mettre mes limites, me respecter et ne plus me laisser piétiner.
Une semaine pour passer à l’action, parce que l’action, c’est le changement.
Et après ? Retour à Ibiza. Retour à ma lumière, à ma vérité, à mon environnement. Et peut-être que dans un monde idéal, les clubbers sous coke décideront d’aller danser ailleurs.
Parce que franchement, moi je veux juste redevenir cette belle petite fleur au soleil




Bonjour Stéphanie,
Je remarque souvent que vouloir recréer des liens avec le passé ça ne sert pas à grand-chose. Même si ce sont des personnes ou des lieux que l’on a aimé . On se rend compte que l’on a idéaliser cette période de notre vie où que tout a changé.
Rien ne reste stable comme nous, nous évoluons.
Véronique