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J’en ai rien a F.

J.A.R.A.F. — J’en ai rien à foutre : La nouvelle philosophie de vie qui me réussit plutôt bien.


Laisse-moi te dresser un petit tableau :


Dans ma rue à Ibiza, tu trouves des villas à plusieurs millions, des ouvriers qui posent du marbre blanc comme s’ils construisaient un temple pour Beyoncé,

des 4x4 de luxe alignés comme des trophées de chasse à la réussite,

et l’ambiance d’un quartier où tu t’attends à voir la sœur cachée de Mariah Carey sortir acheter son pain sans gluten.


Et puis…

y’a moi. Au milieu de la route.


En pyjama.

Pas un joli pyjama en lin assorti version Pinterest.


Non, un haut et un bas qui ne se connaissent même pas, mais qui ont survécu à cinq lessives et à mes humeurs du matin.


(Même combat pour mes chaussettes, ma lingerie…

J’ai jamais réussi à avoir un truc coordonné.


Et tu veux que je te dise ?

On s’en fout, on est toujours plus beaux tous nus de toute façon.


Sur ma tête ?

Le serre-tête chat rose fluo de ma fille.

Pas pour le style — pour éviter que l’huile de coco finisse sur mon front.


Mais je ne suis pas seule dans ce décor.


Georges, mon chien de 13 ans, me suit en boîtant, avec le charisme d’un vieux sage fatigué par la société.


Ses poils ? Partout sur mon pull.


Et derrière moi ?

Mon chat qui escorte… mes deux poules en promenade.


Un cortège poilu, plumée, mug de café tiède (soluble) à la main.

Reine du quartier.


Les 50 ouvriers du coin me reconnaissent.


Je ne sais même plus ce qui les surprend le plus :

mon look, ou le fait qu’il y ait VRAIMENT des poules dans le quartier.


Mais tu sais quoi ?

J.A.R.A.F.


C’est moi.

Mon moment. Mon style. Ma liberté.


Et paradoxalement…

C’est dans cette version de moi que je me suis jamais sentie autant vue, reconnue, aimée.


Comme si, en arrêtant de chercher à plaire, j’avais enfin laissé la vie me rencontrer.


Ma mère ? Toujours fidèle au poste :

« Ce n’est pas comme ça que tu vas rencontrer l’homme de ta vie… tu vas avoir 40 ans ! »


Et moi :

« Justement, maman. Justement… 😂»


Parce que oui, j’adore les costumes.


Quand je crée mes voyages audio, mes coffrets, mes fictions, mon film…

Je deviens mille femmes. Je joue. Je me transforme. Et j’aime ça.


Mais le rôle le plus puissant, le plus vibrant, le plus vrai ?

C’est moi.


Pas retouchée.

Pas apprêtée.

Juste moi.

Naturelle. Dépareillée. Aimante. Vivante… et drôle.


Et crois-moi, dans un monde qui nous vend le filtre et le beige coordonné,

choisir d’être fièrement à côté de la plaque, c’est peut-être ça, la vraie révolution.


Oui, je suis — et je resterai — une pionnière.


Quoi qu’il advienne.


Bref. La vie est belle. En pijama.




 
 
 

3 Comments


Monnard
Monnard
Apr 13

Bonjour Stéphanie, bonjour à vous,

Merci pour ce partage inspiré et inspirant. Je suis dans la même veine. J'ajouterai même : " j'en ai rien à foutre et je suis même pas désolée ".

Je vous souhaite une jolie une journée pétillante dans l'authenticité de qui vous êtes

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J'A-DORE ! 💛💛💛

Merci d'être qui tu es Stephanie 💜💛💪💫🥰🌷

Cela fait du bien de lire ces paroles libres, vivantes.

Et tous tes animaux qui suivent ta Lumière ☀️ 💫💫

Tu as égayé mon dimanche pluvieux ici.

Infinie gratitude 🙏🙏🙏🌈🌈💕💕

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J adooore 🥰 merci pour ce beau partage Stephanie 💟

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